Lettre ouverte au président de la République :
Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Chef des Armées,
Au crépuscule de novembre 2025, notre démarche s’inscrit dans la stricte continuité solennelle des deux lettres officielles que nous vous avions personnellement adressées les 20 novembre 2023 et 2024.
Nous vous avons alerté sur la gravité extrême de la situation nationale. Notre engagement persiste à vous rappeler vos devoirs constitutionnels au titre des trois articles 3, 5 et 55 et à insister sur la nécessité urgente d’une réaction décisive de votre part face aux menaces qui pèsent autant sur la souveraineté et l’intégrité de notre pays, que de plus en plus, sur votre couple désormais personnellement menacé.
Depuis votre serment, vous êtes LE GARANT du respect de la Constitution de 1958, qui confère au seul peuple la Souveraineté nationale et place le Président en arbitre suprême du fonctionnement de nos institutions.
Or, aujourd’hui, la France vacille sur ses fondements : l’autorité de l’État est profondément fragilisée par une crise politique majeure et inédite, illustrée par le refus catégorique du budget 2026, signe d’un désaveu profond de la part des forces démocratiques de notre pays et d’un blocage mortel des institutions.
Parallèlement, les réformes sociales attisent un climat de défiance et une hostilité croissante et générale, préfigurant un effondrement pur et simple de la Vème République.
Au plan judiciaire, la popularité déclinante de votre couple présidentiel, en proie à une recrudescence de critiques et de scandales internationaux, produit un désarroi profond et un doute gravissime.
Au plan militaire, la catastrophe ukrainienne persiste. La Russie multiplie ses frappes meurtrières, faisant encore des dizaines de victimes civiles collatérales chaque mois. A Gaza c’est pire ; les crimes de guerre sont innombrables chaque semaine.
La France, malgré ses participations militaires à votre initiative, est exclue des négociations de paix et voit sa parole diplomatique quasi réduite au silence. Cela met en péril la crédibilité stratégique et le rôle historique du Peuple français sur tous les continents.
Nos territoires d’outre-mer — Nouvelle-Calédonie, Guyane et tout particulièrement Mayotte — connaissent des situations d’extrême tension sociale et sécuritaire, délaissées dans un silence parisien lourd de conséquences.
Vous êtes avec votre épouse mal conseillée et sinistrement entourée.
Le récent tollé suscité par les propos controversés du Général MANDON, Chef d’état-major des armées, a choqué nos forces armées et jeté un discrédit durable sur l’institution militaire, aggravant le malaise qui mine la Nation et le respect dû a vos suprêmes fonctions militaires.
Simultanément, la protection des lanceurs d’alerte, pierre angulaire de notre démocratie, reste en France et en particulier dans nos armées, purement théorique.
Nous, les deux signataires qui vous avaient publiquement alerté par deux fois sans réponse d’aucun service de l’Élysée, en sommes les plus criantes illustrations.
Malgré les lois n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 et n°22-401 du 21 mars 2022, les persécutions ciblées, menaces et violations juridiques visant les Lanceurs d’alertes et Facilitateurs agissant en protection de la France et de son peuple, se multiplient et s’aggravent.
Aucun État ne peut prétendre à la grandeur s’il ignore la voix de ceux qui, fidèles à leur serment et à la vérité, dénoncent les dérives et tentent d’alerter la Nation en s’adressant au Chef de l’Etat ou au Chef des Armées.
Face à ce tableau sombre, la solution que nous vous avons soumise, par deux fois déjà, demeure la seule porte de salut pour la France :
Une démarche juridique et diplomatique innovante fondée sur le strict respect de l’article 55 de la constitution, de tous nos traités internationaux.
Il s’agit d’avoir une vision stratégique et claire permettant à la France de reprendre la main diplomatique et d’anticiper les crises internationales, institutionnelles et militaires qui menacent l’Etat jusqu’à son Chef et son épouse.
Nous vous conjurons de sortir immédiatement de cette paralysie.
L’année prochaine, il sera trop tard.
Votre responsabilité, à la fois politique, historique et morale, est d’engager sans délai les mesures permettant de restaurer la souveraineté, la stabilité et la crédibilité de notre pays, et ce, dans le respect scrupuleux du droit et des intérêts du peuple français.
Aussi, nous sollicitons instamment et EN EXTREME URGENCE, de vous rencontrer pour vous exposer, de manière détaillée et opérationnelle, la seule stratégie juridique indispensable à la survie de la France et in extremis de tous les territoires et populations qu’elle administre encore.
Dans cette attente, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Président de la République, Monsieur le Chef des Armées, l’expression de notre profond respect et de notre double et fidèle détermination à servir la France dans le strict respect du Droit international.
Le 30 novembre 2025
Me Fabrice BONNARD. Château de Chaffardon (Savoie)
Général André COUSTOU sanctionné. Paris (France)
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